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Les patients concernés par le bilan de prévention

Auteur
Orion Santé
Publié le 19 juin 2025
Bilan de prévention
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Le bilan de prévention, ce nouvel outil de santé publique, ne cesse de susciter l’intérêt. Mais au fond, à qui s’adresse-t-il vraiment ? Est-ce réservé aux personnes malades ? Faut-il avoir un âge minimum ? Et pourquoi est-ce si important d’anticiper les risques ?

Découvrez comment le contenu du bilan évolue selon les profils, ce que disent les dernières données scientifiques, et comment l’individualisation du parcours change la donne. 

Que vous soyez jeune adulte, personne atteinte d’une pathologie chronique ou simplement soucieux de votre santé, vous découvrirez pourquoi ce dispositif vous concerne peut-être déjà.


 

À quel âge commence le bilan de prévention ?

Il n’y a pas d’âge idéal pour entamer un bilan de prévention. Ce qui compte, c’est le moment de la vie où l’on décide de prendre les devants. L’idée n’est pas d’attendre d’être malade pour s’informer, mais bien d’agir en amont, dans une logique de prévention primaire. Dans les faits, le dispositif est accessible dès la majorité, mais la nature du contenu évolue selon l’âge et les risques associés.

Chez les jeunes adultes, les enjeux sont souvent liés aux comportements à risque : tabac, alimentation déséquilibrée, consommation d’alcool ou manque d’activité physique. Ces facteurs sont particulièrement répandus dans cette tranche d’âge, et peuvent à terme favoriser l’apparition de maladies chroniques. C’est pourquoi une intervention précoce peut jouer un rôle essentiel en matière de santé publique.

Passé 40 ans, les bilans intègrent souvent la question du dépistage : tension artérielle, cholestérol, diabète, antécédents familiaux. L’âge est ici un facteur aggravant reconnu. Chez les plus de 60 ans, c’est aussi l’autonomie et la prévention de la dépendance qui deviennent centrales dans l’entretien de prévention.

Il ne s’agit donc pas d’une date fixe à retenir, mais d’un moment clé dans la vie ou le bilan préventif devient un outil pertinent, au service d’un accompagnement sur-mesure. 


 

Quels profils bénéficient du bilan de prévention ?

Le bilan de prévention ne s’adresse pas uniquement aux personnes malades ou âgées. En réalité, il concerne tout adulte souhaitant évaluer son état de santé, même en l’absence de symptôme. Le mot d’ordre est l’individualisation : chaque profil a ses propres enjeux en prévention.

Prenons un exemple concret. Un patient diabétique type 2 bénéficie d’un bilan axé sur les complications possibles : atteintes rénales, troubles visuels, risques cardiovasculaires. Un bilan pour une femme de 35 ans sans pathologie connue, mais sous contraception hormonale, sera plutôt centré sur les effets secondaires à long terme et les habitudes de vie. On ne cherche pas la même chose, et c’est là tout la force du dispositif. 

Selon l’Assurance Maladie, ces entretiens permettent d’identifier des facteurs de risque parfois méconnus, et d’engager un parcours de prévention adapté. Ils sont particulièrement utiles pour les personnes peu suivies médicalement ou éloignées du système de soins, en leur offrant un point d’entrée vers des conseils personnalisés et des ressources de santé adaptées à leur profil.

L’accès est donc volontaire, mais il vise une population très large : jeunes adultes, personnes à risques, publics fragiles ou tout simplement curieux de mieux comprendre leur santé. L’éligibilité repose sur une logique d’opportunité, et non de maladie. 


 

Quels facteurs de risque guident le bilan de prévention ?

Le bilan de prévention ne s’adresse pas uniquement aux personnes malades ou âgées. En réalité, il concerne tout adulte souhaitant évaluer son état de santé, même en l’absence de symptôme. Le mot d’ordre est l’individualisation : chaque profil a ses propres enjeux en prévention.

Prenons un exemple concret. Un patient diabétique type 2 bénéficie d’un bilan axé sur les complications possibles : atteintes rénales, troubles visuels, risques cardiovasculaires. Un bilan pour une femme de 35 ans sans pathologie connue, mais sous contraception hormonale, sera plutôt centré sur les effets secondaires à long terme et les habitudes de vie. On ne cherche pas la même chose, et c’est là tout la force du dispositif. 

Selon l’Assurance Maladie, ces entretiens permettent d’identifier des facteurs de risque parfois méconnus, et d’engager un parcours de prévention adapté. Ils sont particulièrement utiles pour les personnes peu suivies médicalement ou éloignées du système de soins, en leur offrant un point d’entrée vers des conseils personnalisés et des ressources de santé adaptées à leur profil.

L’accès est donc volontaire, mais il vise une population très large : jeunes adultes, personnes à risques, publics fragiles ou tout simplement curieux de mieux comprendre leur santé. L’éligibilité repose sur une logique d’opportunité, et non de maladie. 


 

Comment le contenu s'adapte au type de patient ?

Le contenu d’un bilan de prévention n’est jamais le même d’une personne à l’autre. Et heureusement. Car prévenir les risques de cancer chez une femme de 50 ans n’a rien à voir avec accompagner un jeune actif sédentaire. Tout repose sur l’adaptation. L’entretien prend en compte le profil global du patient, ses habitudes, ses besoins, et surtout ses attentes.

Chez les jeunes adultes, on mise souvent sur l’éducation : expliquer les conséquences du tabac, de l’alcool ou d’un sommeil mal régulé. C’est une forme de sensibilisation à long terme. Pour les patients plus âgés ou atteints de pathologies chroniques, l’accent est mis sur le dépistage, la surveillance et l’ajustement des comportements.

Un patient souffrant d’hypertension verra son parcours de prévention personnalisé vers le contrôle de la tension, la gestion du stress, de l’activité physique adaptée, voire une sensibilisation sur les risques d’une alimentation trop riche en sel.

Ce qu’il faut retenir, c’est que le contenu est co-construit avec le patient. Ce dernier joue un rôle actif dans l’identification de ses priorités. C’est aussi l’occasion de lever certains tabous, comme la santé mentale, ou encore les troubles du sommeil.

Le contenu du bilan de prévention n’est donc pas figé. Il reflète un moment de vie, un contexte, et s’ajuste à mesure que les besoins évoluent. C’est ce qui en fait un outil puissant de suivi et de responsabilisation. 


 

Quel est l'impact du bilan de prévention ?

Le bilan de prévention ne se résume pas à un entretien médical de plus. Il offre un temps à part, pensé pour permettre au patient de mieux se connaître, de mieux comprendre ses habitudes de vie, et parfois même de se remettre doucement en mouvement. Ce n’est pas une consultation comme les autres. Ici, on ne vient pas parce qu’on est malade, mais parce qu’on veut éviter de le devenir.

Ce qui ressort le plus souvent, c’est un sentiment de clarté : comprendre enfin les liens entre stress, fatigue, douleurs diffuses, ou encore ce fameux cholestérol qu’on oublie trop facilement. Pour certains, c’est l’occasion d’aborder des sujets rarement évoqués, comme le sommeil ou l’équilibre émotionnel. Pour d’autres, c’est le point de départ d’un changement concret dans les habitudes : bouger un peu plus, manger différemment, décrocher un rendez-vous qu’on repoussait depuis longtemps.

Ce type d’accompagnement agit aussi en profondeur sur la façon dont chacun vit sa santé. On se sent davantage acteur, écouté, et moins noyé dans les injonctions contradictoires du quotidien. Loin d’être une formalité administrative, le bilan préventif devient un repère, une boussole dans un parcours de vie parfois chaotique.

Et même si les bénéfices sont parfois discrets au départ, ils s’inscrivent dans la durée. Mieux informé, mieux accompagné, on avance avec un peu plus de confiance. C’est peut-être ça, l’impact le plus fort : offrir une vraie parenthèse utile, bienveillante et tournée vers l’avenir.



Sources : Santepubliquefrance, Ameli, Cairn, Fondation Recherche Cardio-vasculaire  

 

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