Comment suivre les évolutions de la NGAP en tant qu’infirmier libéral ?
Orion Santé

Où trouver les dernières mises à jour NGAP ?
Suivre les évolutions de la NGAP commence par identifier les sources officielles fiables. Trop souvent, les professionnels s’appuient sur des forums ou des groupes informels, où les rumeurs circulent plus vite que les textes. Or, seule une information vérifiée permet d’éviter les erreurs de facturation ou les redressements. Les deux piliers incontournables sont Ameli.fr (le site de l’Assurance Maladie) et Legifrance, où sont publiés les arrêtés, conventions et circulaires en vigueur. Ces plateformes sont mises à jour en temps réel et offrent des moteurs de recherche précis. Par exemple, une simple recherche « NGAP 2025 » sur Legifrance vous renvoie aux derniers décrets modifiant la nomenclature.
Mais attention : ces sites, bien que fiables, ne sont pas toujours simples à naviguer. Les textes juridiques utilisent un langage technique qui peut décourager. C’est là qu’intervient la médiation de l’information. Les fiches pratiques de l’Assurance Maladie, les guides de cotation ou encore les newsletters professionnelles publiées par les syndicats permettent de traduire ces textes en langage clair. Chez Orion Santé, nous insistons toujours auprès de nos apprenants : ne vous contentez pas de consulter les sources brutes. Croisez-les avec des analyses pédagogiques pour en saisir la portée concrète. Cela vous évitera de mal interpréter une disposition sur les forfaits IPA ou les nouvelles règles de télésoin, par exemple.
Enfin, gardez un œil sur les publications de la Haute Autorité de Santé (HAS). Même si la HAS ne gère pas directement la NGAP, ses recommandations influencent souvent les évolutions de la nomenclature, notamment en matière de bonnes pratiques de soins ou de parcours de patients chroniques. Une mise à jour de la NGAP peut ainsi intervenir quelques mois après l’avis d’un groupe de travail de la HAS. Être attentif à ces signaux faibles, c’est anticiper les changements avant qu’ils ne deviennent contraignants. Pour aller plus loin dans la compréhension du cadre global, nous vous invitons à consulter notre article « Qu’est-ce que la NGAP ? », qui retrace son historique et son rôle central pour les infirmiers libéraux.
Quelle formation continue NGAP choisir ?
Se poser la question de comment suivre les évolutions de la NGAP implique nécessairement de s’interroger sur la formation continue. Mais toutes les formations ne se valent pas. Certaines se contentent de reprendre des contenus génériques, tandis que d’autres, comme celles proposées chez Orion Santé, sont conçues en lien direct avec les mises à jour récentes et les besoins terrain des IDEL.
Une bonne formation sur la NGAP ne se limite pas à une lecture de textes. Elle doit inclure des cas pratiques, des exercices de cotation, et surtout des mises en situation réelles : comment facturer un pansement après une séance de télésoin ? Quel code utiliser pour un suivi IPA en milieu rural ? Ces mises en pratique permettent d’ancrer les connaissances et d’éviter les erreurs courantes. Par ailleurs, privilégiez les formations animées par des formateurs issus du terrain car ils comprennent les contraintes réelles de la pratique et savent traduire la réglementation en actions concrètes.
Autre critère clé : la fréquence de mise à jour des contenus pédagogiques. Une formation datant de 2022 ne couvrira pas les nouveautés liées aux forfaits de coordination ou aux actes délégués par les médecins introduits récemment. Chez Orion Santé, nos modules sont révisés régulièrement pour rester le plus à jour possible, en fonction des évolutions législatives et des retours des apprenants. Cela garantit que vous repartez avec des savoirs opérationnels et à jour. Enfin, n’oubliez pas que la formation continue n’est pas qu’une obligation : c’est aussi un levier pour optimiser vos revenus en valorisant correctement tous vos actes. Si vous souhaitez approfondir les nouveautés récentes, notre article « Les mises à jour récentes de la NGAP » vous propose un décryptage des évolutions liées à la télémédecine, aux IPA et à la convention nationale.

Comment utiliser Legifrance et Ameli pour la NGAP ?
Legifrance et Ameli sont vos alliés de premier plan pour suivre les évolutions de la NGAP, mais encore faut-il savoir les utiliser efficacement. Sur Legifrance, commencez par consulter la dernière version consolidée de la NGAP, généralement intégrée dans le Code de la sécurité sociale. Utilisez le moteur de recherche avancé avec des mots-clés comme « nomenclature infirmier libéral » ou « arrêté NGAP [année] ». Les textes sont classés chronologiquement, et les versions consolidées intègrent automatiquement les modifications successives — ce qui évite de devoir recouper plusieurs décrets.
Côté Ameli, rendez-vous dans l’espace « Professionnels de santé », puis dans la rubrique « Nomenclatures et tarifs ». Là, vous trouverez non seulement la NGAP complète, mais aussi des fiches explicatives, des FAQ et des mises à jour flash publiées après chaque comité de suivi de la convention nationale. Par exemple, suite à l’extension des compétences des IPA en 2024, Ameli a publié une fiche détaillant les nouveaux codes de facturation applicables. Ces documents sont conçus pour être directement utilisables en cabinet. Nous conseillons à nos apprenants de les télécharger et de les archiver dans un dossier dédié, mis à jour mensuellement.
Un conseil : prenez 15 minutes par mois pour faire ce tour de veille. Notez les changements dans un carnet ou un document partagé avec votre équipe. Cela crée une mémoire collective et évite les oublis. Et surtout, ne lisez pas les textes de façon isolée. Croisez toujours l’information entre Legifrance (le texte de loi) et Ameli (l’interprétation opérationnelle). Si les deux sources semblent en désaccord, c’est souvent parce qu’une mise à jour n’a pas encore été intégrée partout — dans ce cas, privilégiez la version la plus récente et contactez votre caisse primaire pour confirmation. Cette rigueur vous protège en cas de contrôle.
Pourquoi la veille NGAP doit être régulière ?
Beaucoup d’infirmiers libéraux pensent qu’il suffit de « mettre à jour ses connaissances une fois par an ». Pourtant, les évolutions de la NGAP sont de plus en plus fréquentes, notamment avec l’accélération des politiques de télémédecine, de coopération interprofessionnelle et de prise en charge des patients chroniques. En 2023 et 2024, pas moins de trois mises à jour majeures ont modifié la structure tarifaire, les règles de cumul ou les actes réservés aux IPA. Ignorer ces changements, même ponctuellement, peut conduire à des erreurs de facturation répétées, voire à des indus lors d’un contrôle CPAM.
La régularité de la veille n’est donc pas une option : c’est une composante essentielle de la conformité professionnelle. Elle permet aussi de valoriser pleinement votre activité. Par exemple, la création du code NGAP les télésoins permet désormais de facturer des actes qui étaient auparavant réalisés « gratuitement ». Un infirmier qui n’a pas suivi cette évolution perd plusieurs dizaines d’euros par mois — de l’argent laissé sur la table. À l’inverse, celui qui intègre rapidement les nouveautés optimise sa trésorerie tout en améliorant la qualité du parcours patient.
Chez Orion Santé, nous le répétons sans cesse : la NGAP n’est pas un document figé, mais un outil vivant qui reflète l’évolution du système de santé. S’y tenir informé, c’est non seulement se protéger juridiquement, mais aussi affirmer son rôle dans la chaîne de soins. Cela demande un petit effort régulier — 15 à 30 minutes par mois — mais les bénéfices sont immédiats : plus de sérénité, moins d’erreurs, et une facturation à la hauteur de la qualité de vos interventions. Alors, pourquoi attendre la prochaine alerte de la CPAM pour agir ?
📚 Sources :
· Assurance Maladie – Espace professionnels de santé : https://www.ameli.fr
· Légifrance – Code de la sécurité sociale, partie réglementaire : https://www.legifrance.gouv.fr
· Haute Autorité de Santé (HAS) – Recommandations professionnelles : https://www.has-sante.fr
· Fédération Nationale des Infirmiers (FNI) : https://www.fni.fr